vendredi 1 décembre 2006

Relationships – Les débuts

Dernièrement, plusieurs personnes de mon entourage ont commencé à fréquenter une nouvelle personne. Ça m’a donné l’idée de commencer une série de chroniques sur les relationships. Je suis loin d’être une experte dans la matière, mais au fil des années, j’ai observé certains comportements autant dans mes propres relations que dans les relations de mes proches. C’est un peu là-dessus que je vais me fier pour ces chroniques. Bien sûr, ce n’est que ma vision des choses, et non un fait.

Aahh les débuts de relations…tout est beau, les oiseaux chantent, on se promène avec un gros sourire niaiseux dans la face, on se sent tannant ou tannante de toujours vouloir en parler à nos proches mais on a de la misère à s’en empêcher (ceci arrive surtout avec les filles je dois admettre)… et là ooops! On se rend compte qu’on commence vraiment à s’attacher, on se demande si l’autre se sent pareil, on se demande si on court trop après la personne, ou pas assez, si on ne devrait pas se restraindre à seulement la voir 3 fois par semaine au lieu de tous les jours parce que dans notre dernière relation, se voir trop souvent n’avait pas marcher…ah pis oui, y a les autres relations aussi…on ne veut tellement pas refaire les mêmes erreurs que dans cette dernière relation qui n’a, bien sûr, pas fonctionner…C’est le stress!

Pis là, tous ceux qui commencent une relation toute suite et qui me lise attende impatiemment que je leur dise « Ben non, relaxez! Si c’est la bonne personne, tout va se faire naturellement! »…WRONG!

Le début d’une relation, c’est crucial. L’amour inconditionnel, ça n’arrive qu’une fois que la personne est vraiment accrochée à quelqu’un. Au début d’une relation comme ça, ce n’est pas encore rendu à ce stade. C’est sûr qu’on se sent bien et que tout a l’air plus beau, mais tout ça est causé par les hormones et par le fait que tout est nouveau. Ce qui est nouveau, c’est excitant…ce qui est excitant, ben ça fait battre ton cœur plus vite pis ça te donne un bon rush d’adrénaline. Le but, c’est d’essayer de garder ce rush le plus longtemps possible en ne se donnant pas et en ne se dévoilant pas complètement à l’autre toute suite.

Le début d’une relation, c’est souvent un jeu où on doit bien jouer ses cartes. Y a des gens qui ont appris cette game très vite et pour qui c’est presque naturel, y en a d’autres qui doivent apprendre le jeu et le pratiquer. Les gars et les filles qui « pognent » beaucoup, ce sont ceux qui connaissent bien la game. Ils savent quand s’avancer, et connaissent les signes quand ils doivent reculer. Ils savent la différence entre être « sweet » au début d’une relation, et être trop quétaine et faire fuir l’autre. Ils savent quand ils doivent donner de l’attention à l’autre sans agir comme si c’était la seule personne importante dans leur univers. Dans le fond, il faut essayer de voir ce qui va marcher et ce qui ne va pas marcher avec la personne en face de vous. Par contre, y a plusieurs choses qui marchent avec la grande majorité du monde.

Mais attention! Il faut faire tout ça en restant le plus naturel possible, sinon ça se sent! Je ne demande pas ici de changer qui vous êtes, mais les actions que vous faites. Si vous avez une grosse envie d’appeler l’autre 5 fois au travail dans la même journée, ben il faut être capable de se contrôler. Donnez-vous de petits objectifs qui feront de vous une personne indépendante et excitante aux yeux de l’autre. Souvenez-vous que la majorité des gens aiment un peu de « challenge ». Recevoir tout cuit dans son assiette enlève souvent l’excitement dans le début d’une relation, ce qui peut enlever le piquant un peut trop vite et stopper le développement des sentiments de l’autre envers vous.

« Mais quand doit-on arrêter la game? » demanderez-vous. Je vous réponds « jamais ». Je crois qu’il n’y a rien de plus sain dans une relation que d’être indépendant et d’essayer de garder le piquant dans celle-ci en ne vous dévoilant pas complètement ou trop vite. Bien sûr, la vie ne fait pas toujours en sorte que ce soit facile de garder ces aspects dans une relation, que ce soit une question d’argent, d’enfants, de différences de personnalité, de famille, etc…mais ça, ce sera pour une autre chronique fille!

4 commentaires:

GRoY a dit...

ecoute pas valerie moi je trouve que ton post est ben correct :)

Mélanie a dit...

Awww...t'es trop gentil! Je l'ai relu et moi aussi je l'aime mon article bon!

GRoY a dit...

ben c'est ca! tes pas une journaliste toi la t'écris pour ton propre plaisir et pas pour celui des lecteurs comme valérie qui analyseront tous les petits détails!!! :P

Anonyme a dit...

heu... lorsque l'excitation sera retombée... qui pourra traduire "pognent" "connaissent bien la game", " être « sweet »" et "être trop quétaine".... En plus ça fera mon éducation et je serai le dragueur des Galapagos ! ;-)
Je suis un pauvre non canadien pour qui avoir de la pogne est avoir de la force dans le poignet ou de l'autorité.... et qui ne parvient pas à deviner ce qu'est la "quétaine". C'est pourtant un bien joli mot.
Pour parler un peu du sujet, avez-vous remarqué que les gars qui ont du charisme ou un je-ne-sais-quoi peuvent brûler les étapes et se taper autant de filles qu'ils peuvent, elles le savent toutes mais la suivante est déjà là, prête à prendre le relais ! Que faire alos des grandes théories de "parler pas sexe trop vite" "les filles aiment les gars sérieux pas les coureurs" etc .... C'est quoi ce petit plus qu'ils ont ces mecs?